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mercredi 18 juin 2008
Ready Made
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Fils du notaire de Blainville-Crevon, petit-fils d'Emile Frédéric Nicolle, homme d'affaires avisé et artiste (qui enseigna l'art à ses petits-enfants), Marcel Duchamp est issu d'une famille de six enfants, dont : le sculpteur Raymond Duchamp-Villon (1876-1918) et les peintres Jacques Villon (Gaston Duchamp) (1875-1963) et Suzanne Duchamp (1889-1963), mariée au peintre Jean Crotti.
Marcel Duchamp a révolutionné la conception académique de l’art qui, jusqu'alors, ne juge la valeur d'une œuvre qu'à l'aune des efforts et du travail dispensés pour une finalité édifiante. L'hétérogénéité de ses moyens d'expression et la complexité de ses œuvres, de la peinture (Nu descendant l'escalier en 1913), à l'installation plastique la plus hermétique (Étant donnés..., inachevée en 1966) en passant par l'objet tout fait décrété œuvre d'art par sa seule volonté, associées à sa constante revendication du « droit à la paresse », ne permettent de classer Duchamp dans aucun des mouvements artistiques du XXe siècle. Il a traversé le cubisme, le futurisme, Dada et le surréalisme en s'excluant de lui-même de tout courant.
C’est auprès de ses frères, de sa sœur et de leurs amis qu’il entreprend son apprentissage de la peinture. À ses débuts, il fréquente principalement des artistes d’inspiration cubiste comme Fernand Léger ou Robert Delaunay, ou encore Albert Gleizes et Jean Metzinger, auteurs de l’ouvrage Du Cubisme qui pose les bases théorique du cubisme en 1912.
Il est présent au côté du groupe de la Section d'or en 1912 à Paris pour une exposition à la galerie La Boétie.
En 1913, aux États-Unis, les nouvelles recherches européennes sont présentées lors de l’exposition "Armory show" à New York. Le Nu descendant un escalier qui y est présenté, provoque hilarité et scandale. Cette œuvre dénote des tendances cubistes au futurisme de la "photo-dynamique".
Il s’écarte de la peinture, vers 1913-1915, avec les premiers ready-made, objets « tout faits » qu’il choisit pour leur neutralité esthétique : Roue de bicyclette (1913), Porte bouteille (1914), Fontaine (1917), un urinoir renversé sur lequel il y appose la signature « R. Mutt ». Cet objet est refusé par les organisateurs de l'"Armory show". Il a pris un article ordinaire de la vie la plus prosaïque qui soit et l'a placé de manière à ce que sa signification d’usage disparaisse sous le nouveau titre et le nouveau point de vue.
Réformé en 1914, il part à New York et entretient des liens avec Man Ray, Alfred Stieglitz et Francis Picabia avec qui il fonde la revue 291.
Il eut un impact non négligeable sur le mouvement dadaïste; courant auquel on peut rattacher Mariée mise à nu par ses célibataires-mêmes (1912-1923).
Duchamp était préoccupé par le temps, la vitesse et la décomposition des mouvements. Ce qui l'a justement amené, en 1925, à faire du cinéma expérimental plus précisément l'Optical cinema avec son unique film Anemic cinema (35 mm, noir et blanc de 7 min). Son film présente des plaques rotatives qui seront plus tard, en 1935, les Rotoreliefs. Ces plaques tournantes comportent des jeux optiques, des jeux de mots, et de la géométrie.
À travers ses œuvres, Duchamp mène une réflexion sur la notion d’Art, sur l'esthétique, préparant ainsi ce qu'est l'art conceptuel. Le pop-art et le happening ont aussi fait de fréquents emprunts aux pratiques et démarches artistiques de Duchamp. Les écrits de Marcel Duchamp ont été publiés sous les titres Duchamp du signe, 1958, et Marchand du sel, 1958. Il fut également le créateur d'un personnage fictif, Rrose Sélavy, sculpteur et auteur d’aphorismes maniant la fausse contrepèterie et l’allitération.
Son œuvre la plus riche et étrange, à l’élaboration complexe, est la Mariée mise à nu par ses célibataires, même ou Grand Verre, réalisée sur panneau de verre (1915-1923, musée de Philadelphie). Le Grand Verre est l’aboutissement de plusieurs études préliminaires telles que Neuf moules mâlics (1914-1915, 66 x 101,2 cm. Succession Alexina Duchamp) qui correspond à l’obsession d’une « vraie forme » invisible, obtenue par contact, afin de synthétiser toutes ses théories magiques et sa théorie de l’art comme « fait mental ». Réalisée à l’huile, feuille et fil de plomb, montée entre deux plaques de verre, cette étude fut fêlée lors de son transport en 1916, mais Marcel Duchamp refusa de la faire restaurer. Dans les dernières années de sa vie, Duchamp exécuta une œuvre pour le musée des Beaux-Arts de Philadelphie, Étant donnés: 1) La chute d’eau, 2) le gaz d’éclairage (1944-1968), environnement sculptural érotique, interdit, par sa volonté, à la vue du public.
Marcel Duchamp fut aussi Satrape du Collège de Pataphysique en 1953, devint membre de l'Oulipo en 1962.
Il fut un excellent joueur d'échecs. Champion de Haute-Normandie en 1924, il participa plusieurs fois au championnat de France et fit partie de l'équipe de France à l'Olympiade d'échecs de la Haye (1928), Hambourg (1930), Prague (1932) et Folkestone (1933).
Le 8 juin 1927, Duchamp épouse Lydie Sarazin-Lavassor (1903-1988). Ils divorcent six mois plus tard le 25 janvier 1928. La rumeur colportait que c’était, pour Duchamp, un mariage de convenance. En effet, Lydie Sarazin-Lavassor était la petite-fille[réf. nécessaire] d’un riche constructeur automobile. Au début de janvier 1928, Duchamp dit à sa femme qu’il ne pouvait plus supporter les devoirs du mariage et son enfermement. Moins de trois semaines plus tard, ils divorçaient[2],[3]
En deuxième noce, il épouse Teeny, la première épouse de Pierre Matisse, célèbre marchand d'art du Fuller Building de New York et fils du peintre Henri Matisse.
Cette épitaphe est gravée sur sa tombe au cimetière de Rouen: « D’ailleurs, c'est toujours les autres qui meurent. »
source: Wikipédia
lundi 16 juin 2008
Shut up and let me go!
Ting Tings : l'usine à tubes
En boîte, au camping, chez vous, vous n'échapperez pas aux deux Anglais et à leurs rutilants tubes pop cet été. A découvrir en clip, live et en écoute!
Ils ont délogé Madonna des charts britanniques, ils ont été choisis par Apple pour l'une de leurs publicité, leur premier album We Started Nothing est une énorme usine à tubes : vous n'échapperez pas, ces prochains mois, à la furie Ting Tings. "We started nothing" : on n'a rien inventé clame le duo Anglais. Rien inventé, mais lancé pas mal de choses : un parfait mélange entre mélodies indécollables et électro pimpante, une belle attitude crâneuse et sexy, une marée rose de tubes rutilants, des morceaux efficaces comme une grande claque dans la gueule. Great DJ ou That's Not My Name sont des parfaits roudoudous pour l'été, ils collent aux neurones comme le sparadrap au Capitaine Haddock. Ils vont faire danser au camping, ils vont faire danser au Paris Paris, ils vont faire danser vos beaux-parents au mariage du petit Gérard.source: Les Inrockuptibles
mardi 10 juin 2008
Canada
source: Les Inrockuptibles
Fleet Foxes
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Nouvelle trouvaille d'un label au renouveau décidément de plus en plus passionnant, Sub Pop, les Fleet Foxes sont, pour l'instant, ce qui sont arrivé de plus radieux à notre printemps morose. Cinq types de Seattle, cinq gars à barbe, cinq bardes célestes, sur lesquels les blogs s'affolent, pour lesquels les coeurs flanchent. Une musique pastorale, des harmonies vocales à tomber raide dingue. Des mélodies tordues ou splendides, quelque part entre Animal Collective et Midlake. L'envie de courir nu dans les grandes prairies, de dévaler les routes côtières californiennes au printemps, des rêves de grands espaces ou de fêtes païennes, des nuits passées à fabriquer des cabanes de plumes dans les séquoïas rouges. A découvrir avec une chanson magique et extraite de leur merveilleux premier maxi, Sun Giant, et deux morceaux enregistrés lors d'une session faite pour le Mouv', que nous remercions.
source: les Inrockuptibles
lundi 9 juin 2008
Ghetto Blaster
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A l'image de cet homme au ghetto-blaster unique au monde, profitez de l'été avec une nouvelle playlist...
Black Lips - Bad Kids
Blood Red Shoes - How To Pass The Time
Born Ruffians - Barnacle Goose
Busy P - Pedrophilia
Clinic - The Witch
Depth Affect - Hero Crisis
Ethiopiques - Shellela
Laura Marling - My Manic And I
Martha Wainwright - In The Middle Of The Night
Minitel Rose - Magic Power
Nneka - Niger Delta
Of Montreal - Jimmy Mia
Poney Express - Paris De Loin
Santogold - Say Aha
Sporto Kantès - Whistle
Surkin - And You Too
The Ting Tings - Shut Up And Let Me Go
The Wip Manchester - Blackout
jeudi 5 juin 2008
Spiritual Travel
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![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSQCAdaSWonp8GtaKRGW9eGsU7cp3VOvxDW5RosKjGgdhc21gxL1vCZCKWeMDcNEARQbdSVkTz9efeyAJj01ZKdIVQogAmxK84AeR0rEwHG63GaQrBpmtl67AJPTslEWBJ53aJUGsuFz4/s320/image0.jpg)
Trois frères, un pays, un deuil, que des emmerdes...
Grossièrement, voici le résumé de ce magnifique et ô combien transportant film de Wes Anderson.
Tout commence dans l'obscurité par cet étrange Hôtel Chevalier, court-métrage mettant en scène Jason Scwartzman et Natali Portman dans un hôtel parisien (on passera les détails des scènes pour ceux qui n'auraient pas encore vus le film). Une bande-son originale en anglais et en français of-course vus qu'on est à Paris.
Début du long-métrage: trois frères réunis pour un voyage spirituel en Inde après la mort de leur père où bien des ennuis les attendent; le tout filmé avec des plans somptueux d'un pays qu'on connait peu ou mal.
Habits, musique, décors, tout est habilement soigné par la talent de Wes Anderson qui offre même à son acteur fétiche Bill Muray le temps d'apparaître quelques instants à l'écran pour notre plus grand bonheur...
On ne voit pas le temps passé et ceci on le doit aussi aux Kinks qui nous chantent de douces mélodies pour nous accompagner lors de ce voyage où la couleur orange prédomine et où Mr Anderson nous fait rêver...
Fix up, look sharp
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Dizzee Rascal, de son vrai nom Dylan Mills (né le 1er Novembre 1985), est un chanteur, producteur anglais, instigateur d'un nouveau genre musical émergent depuis quelques années de la banlieue sud de Londres appellé grime (« raclure » en anglais).
Il fait ses armes dans les raves de Londres dès ses 15 ans et y cotoit Lethal Bizzle. Il rencontre Wiley (qui l'accompagne sur le titre "2 Far" sur son premier album à 18 ans), puis forment ensemble le Roll Deep Crew.
Il fonde en 2005 son propre label, Dirtee Stank, pour promouvoir la musique grime.
A la suite de l'émergence du grime, des nouveaux artistes feront leur apparition dans ce mouvement, tels que Lady Sovereign, Crazy Titch ou Wong.
Dizzee Rascal, supporté par un mouvement grime grandissant aussi bien underground que overground (pour reprendre ses termes), s'essaie à l'ouverture aux autres styles, pop, rock , ragga, techno avec plus ou moins de réussite. Son album est une apologie à lui-même. Les boucles musicales deviennent plus pop plus accessibles. Le son contrairement aux deux précédents opus est moins sombre. Il règle ses comptes avec Wiley dès la 1re chanson. Il termine son album par un morceau lourd emblèmatique du grime montrant et révendiquant sa place de leader du mouvement grime aux yeux des médias.
source Wikipédia
Mathieu Amalric
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Mathieu Amalric est le fils de Jacques Amalric, correspondant étranger au journal Le Monde et éditorialiste à Libération, et de Nicole Zand, critique littéraire au journal Le Monde. Il a eu deux enfants avec Jeanne Balibar dont il s'est séparé au début des années 2000.
Après s'être essayé aux classes préparatoires littéraires, il commence le cinéma comme accessoiriste et cantinier. En 1996, il est remarqué dans Le Journal du séducteur de Danielle Dubroux. Il joue ensuite, le rôle de Paul Dedalus dans Comment je me suis disputé...(ma vie sexuelle) d’Arnaud Desplechin qui lancera sa carrière, et pour lequel il reçoit le César du meilleur espoir masculin en 1997. Il s'impose alors à la fin des années 1990 comme un des acteurs les plus en vue du cinéma d'auteur, jouant généralement des intellectuels fantasques, exubérants ou dépressifs. Il recevra en 2005, le César du meilleur acteur pour Rois et Reine, un film de son metteur en scène fétiche Arnaud Desplechin.
Réalisateur de cinéma, Mathieu Amalric est également l’auteur d'un film autobiographique Mange ta soupe en 1997, puis surtout du Stade de Wimbledon pour lequel il offre un rôle plein de sensibilité à Jeanne Balibar. En 2003 il présente La Chose publique à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes.
En 2008, Mathieu Amalric obtient le second César du meilleur acteur de sa carrière pour son rôle de journaliste atteint du locked-in syndrome dans Le Scaphandre et le Papillon de Julian Schnabel. Son absence à la Céremonie des Césars s'explique par le fait qu'il tourne au même moment, à Panama, un rôle de méchant dans le prochain James Bond dont la sortie est prévue le 7 novembre 2008.
source WikipédiaUn soir de Mai au Bataclan
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résumé d'un concert quelque peu décevant...
Mercredi 28 Mai 2008, le temps est maussade sur la capitale mais toute la hype parisienne s'est donnée rendez-vous au Bataclan pour voir LES Brooklyniens du moment: MGMT (y parait qu'il fait dire Management).
On y croisera même Vicarious Bliss arborant un magnifique t-shirt Ed Banger à l'éfigie de son label et de la nouvelle compile qui sort le 9 juin.
Plus qu'un défilé de mode, certaines personnes n'ont peur de rien en affichant (comme il se doit) les fameux bandeaux mgmtiens qui vont (peut-être mais on ne l'espère pas) revenir à la mode comme ya 30 ans. "oh t'as vu MGMT c'est trop cool, peace on met des bandeaux pour aller au concert". Bref tout ça pour dire que c'était LA soirée où aller mais qu'au final:
-le son était pas top
-il faisait 50° dans le Bataclan
-mais que finir sur Kids c'était quand même plutôt pas mal
Les MGMT sont tout de même à voir mais peut-être que Paris n'était pas le bon soir...
p.s: la photo vient d'internet
vendredi 23 mai 2008
Whouad ?
Véritable bible à emporter partout, ce magazine est à l'heure actuelle consideré comme une référence en la matière. Véritable nid de nouveaux artistes, créateurs, designers...certains diront que l'on y trouve trop de pubs, d'autres diront que c'est ce qui fait son charme...
L'an passé plusieurs personnalités (hype ?) y ont collaborées le temps d'un numéro (Pedro & Nadège Winter pour le Wintertainment, Audrey Marnay pour le Audrey Issue).
Depuis début 2008 WAD à adoptée une nouvelle façon de faire: finie les collaborations avec des artistes, place à des numéros portant sur un thème précis: pour le deuxième numéro de l'année WAD nous offre un "graphic issue" des plus alléchants...illustrations, pubs, graphismes, agences de communication, designers, bref tout ce qu'il ne faut louper sous aucun prétexte ces temps-ci !
We Are Different...But Not Indifferent
Sea, Sex & Sun
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1yt9QMWDwC0Kg4RE8DoyDnzt5scTogFC8zH2ZvtH-viG2Q_uyKNyBuv1QYtfcvua0HLt4WoqT5uGqNPvWuEpqLtoQ9QOJMfsldMQ00nINd12J02Qo2xKj2FM6FQRKLZHMar6BT8FjKHg/s320/1048453832.jpg)
L'été approche à grands pas, et pour mieux préparer ces 2 mois, voici une petite sélection musicale pour se laisser bercer au bord de l'eau, et flaner au soleil...
Cajun Dance Party - Colourful Life
Crystal Castles - Untrust Us
Cut Copy - Lights and Music
Coldplay - Violett Hill
Dj Medhi - Pocket Piano
Grands Corps Malade - Je viens de là
Hercules And Love Affaire - Blind
Jamie Lidell - Another Day
Lightspeed Champion - Midnight Surprise
MGMT - Kids
Midnight Juggernauts - Road To Recovery
Nil - Comme Un Printemps
Saez - Jeuness lève-toi
The Kooks - Mr Maker
The Last Shadow Puppets - My Mistakes Were Made For You
The Pigeon Detectives - This Is An Emergency
Eco Sneakers
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Il faut vivre avec son temps ! Et aujourd'hui cela signifie être eco-citoyen et quand on aime les sneakers c'est pas un problème et c'est même plutôt bien...
L'origine du projet Veja tient en une question:
Un autre monde est-il possible ?
Pollution, marées noires sans payeur, couche d'ozone qui s'effrite, individualisme consumatoire forcené, combien de temps pourrons-nous continuer, combien de temps la planète supportera-t-elle un tel manque d'égard ?
Alors qu'il ne reste que 20% des forêts primaires et que plus de 3 milliard de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, pourquoi ne pas essayer de changer le monde, ne serait-ce qu'un petit peu ?
Veja est une goutee d'eau...et c'est déjà ça
jeudi 22 mai 2008
Colette c'est chouette
AA
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![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgdiXjaEETk63iPHQzoWXpGc693oFEOL8YRyDohlc1ml29Rg6rtcA1D9BppN3ag5fCQCsc8PCRugJoeGRLFs2Tx0MqIU3QSvJL_8bvBoOO646diZn28gIk7dDLf1wgXZLDQW8W98y_bUQ/s320/img-135.jpg)
American Apparel Story: du sac baluchon à la veste zippée voici l'histoire d'une marque à succès (source www.tendances-mode.com)
On a toutes dans nos armoires ces tee-shirts bien coupés 100% coton, aux couleurs franches, qui ont peu à peu détrôné nos chers "petit bateau". American Apparel est devenu en peu de temps le temple du basic no logo mais ultra branché. On les reconnaît entre tous, ces tee-shirts qui ont révolutionné le milieu de la maille coton…
L’aventure American Apparel, c’est avant tout un homme, une passion, un feeling. Dov Charney juif canadien, petit fils d’architecte et fils de Sylvia Safdie (artiste peintre), a senti très vite, en voyant ses copains se faire pas mal d’argent en vendant des tee-shirts à la fin des concerts, qu’il y avait un filon à exploiter. Cependant, le jeune Dov est un idéaliste doublé d’un perfectionniste, et la qualité médiocre des tee-shirts canadiens ne le satisfait pas : il veut du 100% coton et cela il ne peut le trouver qu’aux USA.
En effet, nous sommes au milieu des années 80 et l’entreprise leader sur le marché du tee-shirt, Hanes, crée l’événement en proposant un produit ultra résistant, XXL et unisexe, mais peu seyant. Le tee-shirt de cette époque est usuel, basic, et ne se pense pas comme un accessoire de mode. Dov Charney s’envole donc pour l’Amérique, persuadé d’y trouver le secret du jersey de coton parfait.
C’est en Caroline du Sud qu’il atterrira, le berceau textile des États-Unis et plus précisément de la production de tee-shirt. Il y crée sa marque, American Heavy, et durant huit ans travaille avec ces ouvriers qualifiés, fiers de leur savoir-faire. Cependant, on est encore loin de l’esprit trendy d’American Apparel... Il faudra pour cela attendre que les industries textiles du sud soient délocalisées au Mexique, ce qui poussera Dov Charney sur les routes, à la quête d’une idée novatrice, d’un concept révolutionnaire…
C’est en observant les sud américaines de Miami qu’il a le déclic : les jeunes filles portent des tee-shirts ajustés qui les rendent incroyablement sexy. C’est décidé, pour lui le temps des tee-shirts rectangles oversize est révolu, il va donc produire un produit destiné à la femme et conçu pour elle. Il met au point un coton plus extensible que ceux utilisés sur le marché, et une coupe plus étroite : le "baby-T" est né, American Apparel voit le jour.
Les concurrents sont dubitatifs, mais Dov Charney sait qu’il est dans l’air du temps. La mode urbaine dépasse la tendance Surf, le mouvement hip-hop émerge, le style des jeunes évolue, les filles ne sortent plus en tee-shirt XXL mais piquent les "small" de leurs petites sœurs. En dépit de cette mutation flagrante de la jeunesse et de ses centres d’intérêt, Charney est le seul à leur emboîter le pas.
Les géants du textile Hanes et Fruit of the Loom refusent de changer de ligne de conduite, et continuent à traiter le tee-shirt comme un produit de masse. Le mot "styliste" est pour eux inconnu, alors que pour Dov Charney il est l’une des pierres d’angles de son label. Il installe ses ateliers et son bureau à Los Angeles et constitue une équipe de création très hétéroclite : les dessinateurs japonais y côtoient d’anciennes call-girls, ainsi que plus tard des stars en quête de bonne action.
Car Dov Charney est certes un homme d’affaires, mais sa conception du monde du travail dépasse la quête du profit désincarné, il veut faire cohabiter le bien-être de ses employés et sa réussite financière. Sa philosophie tient dans les mots de Paul Hawken : "Le but ultime du commerce n'est pas - ou ne devrait pas être - simplement de faire de l'argent. Le but du commerce est d'améliorer le bien-être général de l'humanité à travers les services, l'invention créatrice et la déontologie."
En dépit d’avoir l’impression de fonctionner à contre-courant, Dov Charney va tenter de vivre le capitalisme différemment :
- Ses tee-shirts sont des tee-shirts équitables. En effet, il fait produire toutes les collections d’American Apparel dans ses ateliers en Californie. Il ne délocalise rien. Grâce à l’implantation de ses usines à Los Angeles, il fait vivre toute une partie de la population.
- Il paie correctement ses ouvriers, plus que le minimum syndical. Car pour lui, si ses ouvriers sont heureux au travail, l’entreprise ne s’en portera que mieux. Il leur offre des cours d’anglais gratuits afin que les immigrés puissent s’intégrer au mieux.
- Les enjeux environnementaux le préoccupent, de telle sorte que tous ses tee-shirts sont désormais réalisés en coton 100% biologique, et que les chutes de tissus récupérées dans les ateliers sont entièrement recyclées.
En affichant une croissance importante, rapide et dynamique, Dov Charney prouve à la face du monde que les délocalisations, les salaires de misère et les conditions de travail détestables ne sont pas le pendant inévitable de la réussite d’une entreprise. American Apparel est ainsi devenu en 12 ans le plus gros fabricant textile des USA.
Ce discours, cette éthique font mouche. Les Américains sont touchés par cette prise de position à contre-pied des sweatshops (ateliers de misère utilisés par certains grands labels, pour faire produire à moindre coût leur marchandise). Ils adhérent et font des tee-shirts American Apparel un élément incontournable de leur garde-robe. Les Européens s’y mettent petit à petit, même si la marque n’est encore connue que d'un certain milieu d’initiés.
Des catalogues de la marque, qui n’utilisent aucun mannequin pro et qui leur préfèrent la diversité cosmopolite de la jeunesse actuelle, en passant par le parcours "tout est possible" de certains cadres de la chaîne - qui du statut d’immigrés clandestins accèdent au poste de chef de boutique - Dov Charney a fait de son entreprise une petite bulle commerciale à vocation internationale et branchée, tout en restant un idéaliste convaincu.
Désormais American Apparel a des boutiques dans toute l’Europe, les collections touchent femme, homme, enfants, et même les chiens… Récemment, les gammes de produits se sont élargies (toujours dans le même coton 100% bio) : on y trouve des écharpes, des petites robes, des sweats, des collants… avec le seul logo autorisé par le chef : la petite étiquette dans le cou made in Los Angeles.
Boutiques :
- 41, rue du Temple 75004 Paris
- 7, rue Gozlin 75006 Paris
- 10, rue Beaurepaire 75010 Paris
- 31, place du Marché St-Honoré 75001 Paris